Voici un document rare retrouvé par Philippe Baumet dans les archives Vaillant. Il s'agit d'un extrait du registre destiné à la gestion des films d'impression. Ce bordereau nous fournit des indications bibliographiques précieuses mais on notera surtout une erreur: Jacques Kamb n'est pas crédité comme scénariste pour les trois premiers épisodes.

 


Le 1er mai 1966, dans le numéro 1094 de Vaillant, on pouvait lire une interview de Roger Lécureux illustrée par Gérald Forton. Il tenait alors ces propos: "Ne souriez pas! C'est vrai. le cow-boy, à travers le temps, restera toujours l'incarnation de la bravoure et de la loyauté".


Teddy Ted a fait l'objet d'une novellisation dans le n°1128 de Vaillant du 25 décembre 1966:


En 1970, un ouvrage des Éditions de l'École - La bande dessinée peut être éducative d'Antoine Roux - fait appel aux vertus didactiques de la série Teddy Ted pour illustrer certains procédés graphiques ou narratifs (la plongée, le cadre penché, le commentaire off...).


Cette carte postale publiée par les Éditions Vaillant et portant le logo Pif Gadget était destinée aux séances de dédicaces. Celle-ci fut oblitérée le 01/11/73 au 9 ième salon international de Lucca en Italie.


En 1974, un essai intitulé L'aventure et l'image fut publié chez Gallimard pour célébrer le trentième anniversaire des Éditions Vaillant. Un des articles - un nouveau western - rédigé par J.L. Rieupeyrout concerne Teddy Ted. En voici des extraits significatifs:

"(...)Simple vacher de son état, donc socialement situé, il n'a rien du surhomme ni du "superman" des fictions extraordinaires. Ce brave garçon de l'Ouest est doué de la force des sages, c'est à dire de ceux qui, en fonction des données humaines de ces lieux en ce temps-là, ont besoin d'une âme, d'une cervelle, d'un coeur, avec un bras en plus. Parce que , dans ce monde de violence, le bras est l'instrument utile à l'affirmation de l'idéal de justice conçu par l'esprit. (...) De Tombstone (Arizona) à Abilene (Kansas), bien qu'il brouille allègrement les pistes de la géographie et de l'histoire, Teddy Ted chevauche par un itinéraire hérissé de dangers connus ou pressentis, souvent inopinés, mais toujours finalement surmontés. Par lui, les brutes trépassent et les truands s'effacent. Il est le Bon par excellence, l'ingénu artisan de la paix et de la sécurité dans un territoire où une société naissante, encore vulnérable, indécise et inquiète, aspire à une vie heureuse. Par sa dynamique jeunesse, son intelligence des situations à affronter , son sens précis des efforts à fournir pour vaincre les obstacles et triompher du mal, il campe une solide silhouette d'Incorruptible à cheval et de justicier de la bonne cause(...)"


Dans le cadre de l'exposition rétrospective organisée par Gérard Champalou à l'occasion de ce trentième anniversaire, un catalogue trilingue fut également réalisé. J.L. Rieupeyrout reprend alors la plume pour écrire:

"(...) Il y eut autrefois, à partir de 1908 précisément, dans l'ouest américain, à HOLLYWOOD - LOS ANGELES, une fabrique en série de héros exceptionnels sans équivalent dans l'histoire du spectacle: le cinéma des westerns. La prolifération de ces bandes galopantes donna naissance à un genre aux lois nettement définies et longtemps intransgressibles en raison des voeux du public qui leur fit un succès. Teddy Ted est l'un de leurs héritiers directs. Il assume toujours leur moralité au dessus de tout soupçon, leurs actions valeureuses, leur ardeur à défendre le droit et à punir le mal (...)"

 


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